Patrice Faubert

Connaissance, conscience, imagination

Toute société, d'aujourd'hui, d'hier
A des faits divers
Ils sont vendus à la criée
Un succès qui jamais ne désespère
Reflétant finalement tous nos critères
La jalousie, la paranoïa, la propriété
Nos obsessions prêtes à tuer
Du capital c'est le panier
Du capital tout est la propriété
Aussi, mon contempteur d'anonymous
Pourtant, je suis une petite puce, vieille pousse
Me reprochant qu'OverBlog, de tf1, serait en proximité
De ne point être gêné de m'y exprimer
Non, car à cheval donné, l'on ne regarde pas la bride
Surtout si l'on est contre cette bride
C'est en ce cas, l'ennemi qui est embêté
Se servir de lui pour mieux le dénoncer !
Donc, du capital, tout est la propriété
Dès l'école, ce tout y est enseigné
C'est un apprentissage, pas une fatalité
Mais cela produit de l'inhumanité
Février 2012
Bruno Zuliani
Tue avec un couteau, ses trois enfants
Paranoïaque et fou de jalousie
Il passait pour un bon parent
Mais il étranglait son épouse, de temps en temps
Et en réalité
Personne ne connaissait sa vraie personnalité
Sauf à vivre en étroite proximité
Il en va de même ainsi
Pour toutes nos célébrités
Qu'elles soient aimées ou détestées
Ce sont avant tout, de fausses images spectacularisées !
Et à propos des parents
En France, 30 enfants par an
Sont tués
Et par des hommes, à 80 pour cent
De plus, c'est par conformisme
Et non pas par un quelconque humanisme
Que les couples font des enfants
Enfants, qui des parents
Et le plus souvent
Vont reproduire des idées et des comportements
Le capital passe commande
Il faut lui faire une offrande
La misère en redemande
Tout bien programmé
Le tout en recommandé
Toujours les mêmes inégalités
Jamais vraiment décortiquées et contestées
Comme si cela était de naissance
Quand la réflexion prend des vacances
De la monstruosité comme seule évidence
Le capital est pourtant la fontaine des violences
Plus un mensonge est gros
Plus cela passe, il en devient beau
Ainsi, en Allemagne
Et comme partout, la vérité est au bagne !
Car dans ce pays
Qui vit s'épanouir tant de nazis
Un crime raciste toutes les trente minutes
D'autrefois, le même air, d'une même flûte
Ce qui est complètement stupide
La répétition se veut candide
Car en Allemagne, il y a 16 millions
De gens, qui sont issus de l'immigration
La même bêtise
Que le concept d'Aryen, attise
Et c'est d'autant plus fort
Que cela n'est que du tort
Car
Les Aryens sont à l'origine
Mais aucun xénophobe ne l'imagine
De braves bergers d'Asie centrale
Donc, encore une falsification du capital
Ainsi
Les Aryens sont de l'Iran
Et donc des iraniens
Ainsi
Les Aryens sont de l'Inde
Et donc des indiens
Par ailleurs, pas du tout racistes
Du mensonge, font commerce, les nazis et les fascistes !
Et ce ne sont pas
Des ciseaux moléculaires
Qui annihileront la pensée réactionnaire
Tout est l'affaire d'apprentissage
Pour nous évader de toutes nos cages
Certes
En nos temps désespérés
De plus en plus de pauvreté
Cela paraît de la pensée magique
De mon écriture automatique
Tout le monde semble résigné
Pour une prochaine fin de l'humanité
Avec déjà
Une mutation en inhumanité
Mais voilà
Autrefois, c'était déjà l'inhumanité
Des rapports de séparation
Des rapports de fragmentation
Des rapports de domination
Des rapports de compétition
Des rapports de comparaison
Des rapports de hiérarchisation
Des conflits et des guerres
Quand surgirent les propriétaires
Des sociétés de militarisation
En thésaurisation, en capitalisation
Comme un indépassable horizon !
Pourtant
Ne nous en déplaise
Je le dis, prenant mes aises
Tout pourrait être différent
Un monde harmonieux et avenant
Mais en apprenant autrement
Chaque être humain, se connaissant
Abolition de toute propriété
Abolition de toute rivalité
Et même plus besoin des idées
Quand chaque journée
Redevient une nouveauté
Plus rien ne pouvant s'y figer
Et surtout pas une idée
De toutes façons
Des autres, nous sommes une apparition
De chaque âge, de chaque génération
Et tout ce qui est, nous l'interprétons
Avec modération, exaltation, déformation
Ainsi
J'ai bien lu Cioran, Debord, Laborit
Mais je reste celui que je suis
De cette trilogie
Un peu, peut-être, suis-je le produit
Car nous sommes, il, moi, toi, eux, elles, lui !
Et pour les uns et les unes
Bien souvent, sans aucune rancune
Nous sommes ceci ou cela
Avec une étiquette sous le bras
Selon nos hauts et nos bas
Le capital
Devrait être pourtant l'ennemi commun
Pour qui aime le genre humain
Le capitalisme comme seul horizon
Toutes les punitions, toutes les vexations
Elle s'y fatigue aussi la domination
Comme la découverte
Qui ne fait pas l'être humain moins bête
C'est la grotte ornée
En abri sous roche, une rareté
13 petites mains, des reptiles
Qui ne nous font pas moins imbéciles
Car, la seule découverte qui importe
C'est de trouver une autre porte
La découverte d'autres relations
Se faire du bien, comme seule corporation
Connaissance, conscience, imagination
Le capital est sadique
Le capital est masochiste
C'est un cas clinique
C'est partout son fric
Nous en sommes la musique !

Patrice Faubert ( 2016 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l'invité sur " hiway.fr "

Todos los derechos pertenecen a su autor. Ha sido publicado en e-Stories.org a solicitud de Patrice Faubert.
Publicado en e-Stories.org el 10.04.2016.

 
 

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