Patrice Faubert

Loup contre agneau, militant contre révolutionnaire

10 cm de sédiment
Tous les mille ans
En géologie, rien de surprenant
Pour une histoire se racontant
Quand arriva la catastrophe climatique
Il y a 200.000 ans sur les côtes de l'Afrique
Et un goulet d'étranglement génétique
D'une sécheresse qui fut dramatique
Et ce sur une très grande durée
Où tout se mesure en des milliers d'années
L'espèce humaine faillit trépasser
En fait, il n'y aurait rien eu à regretter
Donc, pouvant encore se reproduire
Des milliers d'individus à six cent, au pire
Mais le climat changeant sans cesse
Au changement climatique, des espèces sont déesses
Les premiers humains
Ne furent pas que de savane
Il faur arrêter avec les vannes
Et la traversée du désert
Il y a 7 millions d'années, autre concert
Coquille d'ancêtre d'autruche comme réserve d'eau
Et autres trucs pas du tout idiots
Au Moyen-Orient il y a 120.000 ans
Avec un système immunitaire s'adaptant
Déjà, une flûte en ivoire, il y a 40.000 ans
Et après avoir failli disparaître
10.000 générations plus tard, pour apparaître !
Et finalement
Des guerres à n'en plus finir
Partout, on entend le capital rugir
De nos monstruosités dont nous devrions rougir
Et finalement
La famine, la maladie, les accidents
Et souvent pire qu'avant
Avec des dominantes et des dominants
Les rapports humains sont ainsi fatigants
Le seul espoir pour l'humanité
C'est l'anarchie, il faut le répéter
Pour cela, chaque être humain conscientisé
Sinon
S'affiche partout l'inhumanité
Qui passe pour la normalité
Quand l'être humain est de fausse sensibilité
La chienlit de toutes les inégalités
Des interdictions, comme un gros traité
Et de fausses fêtes pour y pallier
Fête des mères, fête des pères
Fête des voisins, fête de l'air
Fête des chats, fête des chiens
Fête de ceci ou de cela, trop de tout, pour ne pas être rien
Bientôt
Fête des vagins, fête des pénis, fête de la connerie
Certes
Pour le capital, tout fait fête, de cela ou de ceci
Il s'agit de noyer le poisson, comme on dit !
Du grand massacre, partout, voilà
Pas seulement au nord-est du Nigeria
Boko Haram du Maiduguri
Partout, l'horreur fait son profit
C'est là le profit de l'horreur, c'est certain
En Afrique c'est de plus grande visibilité
Atrocités de la police, de l'armée
Ou bien de l'islamisme dévoyé
La charia comme prétendue justice sociale
Djihadistes nigerians, l'accouchement du capital
Et seulement cinq pour cent de scolarisation
Par rejet d'une culture de colonisation
Sous ce prétexte qui au capital, renforce sa cohésion
Chaque pays avec ses misères
Chaque pays avec ses guerres
Qui sont d'ailleurs toutes les misères
Qui sont d'ailleurs toutes les guerres
Et les vaches seront bien gardées
Pour que rien ne puisse changer
Du capital, personne ne peut s'évader
Et la véritable poisse
C'est que la soumission atténue l'angoisse
Ainsi, il y a la recherche de soumission
C'est là le fondement bio, psycho, socio, politique de la réaction
Dictature rime avec surpopulation
Totalitarisme rime avec inhibition de l'action !
Comme ( née en 1932 ) Michèle Bernstein le disait aussi
En 1957, tout isme sent la secte ou l'idéologie
Je le ressasse aussi
Ainsi, l'anarchisme n'est pas l'anarchie
Comme le syndicalisme forcément réformiste, n'est pas la révolution
Le contraire sent l'arnaque ou même l'escroquerie
Finalement
Si de nouvelles hiérarchies
S'établissaient sur les performances au lit
Tout se déferait vite, déjà, j'en ris
Je ne fais que paraphraser feu le savant Henri Laborit
Mais cela deviendrait encore une nouvelle hiérarchie
La hiérarchie ne semble avoir aucune sortie
Enfiler ou boire des chattes, sucer des vits
Une si petite partie de nos vies
Au secours
Moi qui pense à rebours
Voilà le militantisme
Quand-à-soi plein de dogmatisme
Bien sûr pour lui
Bien sûr, je ne suis que folie
Contre moi, tous les fusils
Car, de l'anarchie, j'ose la théorie
Contre les doctrinaires de la lutte armée
Pourtant, j'ai eu un ami de ce côté
Contre les religions, contre les idéologies, tout le prêt-à-penser
Contre les grandes gueules vite dégonflées
La contrefaçon de l'esprit vraiment révolté
Clandestin est justement, qui veut tout transformer !
Et le papier trouvé par terre
Il faut le rimer, en faire des vers
Ainsi, rien ne se perd
Même des notes ou des commissions
Sur une société est de grande instruction
Autant que des tracts en manifestation
Le contenu de nos poubelles, après tout
En dit bien long sur nous
Plus encore que le courrier
Le personnel, moins que l'administratif, si souvent déguisé
La théorie de la pratique
N'est que la pratique de la théorie
Et tout ce qui n'est pas récupérable
Pour le système, est du jetable
Qui avec lui, ne peut se mettre à table
Aucune exposition, aucun musée
Aucune citation, aucun mausolée
Et un éternel anonymat
Pour ne pas être exproprié de soi, voilà !

Patrice Faubert ( 2016 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l'invité sur " hiway.fr "

 

Todos los derechos pertenecen a su autor. Ha sido publicado en e-Stories.org a solicitud de Patrice Faubert.
Publicado en e-Stories.org el 03.07.2016.

 
 

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