Patrice Faubert

La gratuité universelle

" Prévoir plusieurs coups à l'avance? A quoi bon? Moi, je n'en prévois qu'un seul, mais le bon!"

José Raùl Capablanca ( 1888-1942 ) champion du monde des échecs, de 1921 à 1927

Et voici, que l'on oublie
Cette étrange épidémie
Un taux de suicide
De la culpabilité des homicides
De la guerre d'Irak et d'Afghanistan
8000 par an, 23 par jour, chez les vétérans
C'est comme le grand bond
En avant, de 1958 à 1961, en Chine
Réaction en chaîne de cette grande famine
36 millions de morts et de mortes
Mais, faut pas le dire, oh non!
Mao, était le vassal de Staline
Et sa politique ne fut pas câline!
C'est la richesse
Qu'il faut partager
Et non pas
Celui qui ne travaille pas
Ne mange pas
Comme pour les fascistes
Comme pour les stalinistes
Comme pour les gauchistes
Et même pas pour les capitalistes!
Tous les systèmes politiques
Sont des monstruosités frénétiques
Tous leurs chefs
Sont des cinglés
Ce sont des réactionnaires
Ce sont des psychopathes tortionnaires
Il faudrait pouvoir s'en débarrasser
Avant qu'ils ne puissent ravager
Mais tous leurs forfaits
Avec le temps, s'effacent
Ce sont eux qui écrivent l'histoire
Par leurs historiens et historiennes, qu'ils font boire
Stalinistes, fascistes, gauchistes, capitalistes
Partout, sur la Terre, on peut les voir
De leurs guerres, aux soldats éventrés, amputés
Traumatisés, lobotomisés, falsifiés
Le maoïsme fut une abomination
Pour le communisme et pour la civilisation
Pour l'humanité
Ce fut une pierre tombale
Pour la civilisation
Ce fut une contrefaçon
Comme les fausses gratuités
Des transports publics en France
A plus de 60 ans, et sans la finance
Mais seulement dans sa région, et donc, assigné à résidence
La vraie gratuité pour voyager
Pour tous les sans, de la pauvreté
En France et dans tous les pays
C'est partout dans le monde, et non simplement ici
Le pauvre qui voyage un peu
Doit payer les transports
Hors de chez lui, c'est pas mieux
Sinon, le policier contrôleur, lui jette un sort
Nous voulons les transports publics
En toute gratuité, même pour l' Amérique
Pour chaque être humain de la Terre
C'est du simple bon sens civique!
Et au moins
Dans un premier temps
Et pas de loin en loin
Pour toutes les précaires et tous les indigents
Et même pour tous les gens!
Mais l'infâme tyrannie
De l'extrême gauche du capital
A l'extrême droite du capital
Professe les effets d'annonce, ô gabegie
Aux fausses promesses, toujours banales
Allocations sociales au rabais
Papiers à remplir, toujours mauvais
Droit à ceci
A condition de tout cela
Tout est fait
Pour nous décourager, voilà!
Le monde est une administration
Avec ses fonctionnaires de la mesquinerie
Surtout si l'on habite une petite ville
Où tout avantage social, se défile!
De ce côté, l'on est mieux loti
A Paris, que dans une ville, riquiqui!
Là, où il n'y a rien
Vous n'avez le droit à rien!
La domination fragmente et argumente
Ses injustices, tous ses vices
Pour une division qui augmente
La force de tous ses caprices
Partout, les gens sont divisés
Les individus contre les individus
Les organisations contre les organisations
Les partis contre les partis
Cela est flagrant, dans nos manifestations
Où sans hypocrisie, s'épanouirait la foire aux gnons!
Personne n'aime personne
Même si faussement, l'amour sonne
Les commerciaux de l'humanitaire
Sont tout, sauf des révolutionnaires
Aussi, le capitalisme reconnaît leur utilité
Et souvent, les promeut, de ceci ou cela, chevaliers
Aucune charité, le monde, ne peut transformer
C'est une farce à l'égalité déguisée
Et de la gloire, plus encore, pour certaines célébrités
Si tout le monde, partout
Voulait vraiment la paix
L'égalité, la fraternité, la liberté, cela serait!
Mais nous aimons donner et prendre des coups
Et puis
Nous ressemblons à nos ennemis
Et puis
Les humains naissent dans le même nid
C'est l'apprentissage de la violence
C'est l'apprentissage de la suffisance
C'est l'apprentissage de l'indifférence
Qui sont les trois mamelles, de l'ignorance
Et c'est en permanence
Que nous sommes irradiés, par cette composante
Elle s'affiche chez elle, dans toutes les obédiences
Personne ne pense la même chose
C'est ce qui fait toutes les guerres
Et ce dans toutes les sphères
Surtout dans les coulisses, ailleurs, on prend des poses!
La compétition nous nourrit
C'est notre quotidien, notre bol de riz
Aussi, en vain, nous cherchons des amis
Car pour paraphraser, feu le lettriste psychogéographe ( 1933-1998 ) Ivan Chtcheglov
Je suis d'un autre pays
Et en vérité, tout est dit!
Pour ne pas participer
A toutes nos mesquineries
Il fut un temps, pourtant
Oh! il y a bien longtemps
Où les sociétés furent matrilinéaires
Certes, l'on connaissait forcément la mère
Mais jamais ou rarement, le père des enfants
Le charme des sociétés égalitaires
La rêverie des sociétés sans l'esprit militaire
Oui, il y eut des sociétés
D'un type libertaire
Sur Terre, il y a plusieurs milliers d'années
Feu ( 1921-1994 ) Marija Gimbutas
En des travaux qui fouillent les crevasses
De la phallocratie, et honneur à la gynocratie
Jamais, à l'école, on ne le dit
Mais tout, ne fut pas toujours, mépris
Il y eut sur Terre, mais oui
A une certaine époque, un peu d'anarchie
Car, il n'y a aucune frontière, en géographie naturelle
Comme feu ( 1830-1905 ) Elysée Reclus
Nous le fit comprendre, d'une écriture si belle
Mais la propriété matérialisa la géographie artificielle
Et alors, tout fut perdu!


Patrice Faubert (2012) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l'invité sur "hiway.fr"

 

Todos los derechos pertenecen a su autor. Ha sido publicado en e-Stories.org a solicitud de Patrice Faubert.
Publicado en e-Stories.org el 16.04.2014.

 
 

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