Patrice Faubert

Un monde de pauvreté

La pauvreté
C'est la personne sous curatelle
La pauvreté
C'est la personne sous tutelle
Cela renvoie aussi
Pas toujours, mais parfois, à la psychiatrie
La solitude, l'alcoolisme, la souffrance psychique
Riches ou pauvres, avec son spécifique
La pauvreté
C'est la délinquance, la prison
La bagarre, la violence, l'exclusion
La pauvreté sexuelle
La pauvreté intellectuelle
La pauvreté matérielle
La pauvreté spirituelle
La pauvreté affective
Partout la pauvreté est effective
Pas seulement le clochard
Mais aussi le richard
La pauvreté est multifactorielle
La pauvreté est multivectorielle
Tout étant en interaction
La pauvreté est une contamination
Et tous et toutes
Nous respirons, somme toute
Des molécules chimiques toxiques
Des dizaines de milliers de substances chimiques
C'est maintenant notre environnement
Il faudrait une détoxification
Allergies, asthme, trois fois plus en quarante ans
Pollution de l'air, surpopulation
Toutes les particules pathologiques
Grandes villes chinoises, Mexico, c'est tragique
Mais aussi d'autres villes comme Paris
Dans la pollution aucune ville ne s'envie
Mais notre métagnomie
Est sous anesthésie, et de tout, fait fi !
Comme aussi la pauvreté
Qui nous empêche de nous déplacer
Et à résidence, nous sommes assignés
Et c'est chez soi où c'est encore le plus pollué
Bougies, encens, plantes et donc moisissures
Il vaut mieux éviter
Et surtout toujours aérer
Le monde est comme une ordure
Nous en sommes les poubelles, cela est sûr
Ce monde est un totalitarisme
Mot inventé vers 1927, par la démocratie catholique
Tellement le fascisme mussolinien était frénétique
En ce domaine nous pouvons lui faire confiance
Le totalitarisme c'est son domaine, sa science
Bien avant les djihadistes
L'extrême droite de l'extrême droite, ô salafistes
Et Daech qui monte en puissance
Invasion, retrait, USA en obsolescence
L'impérialisme américain a fait son marché
La haine entre chiites et sunnites, bien attisée
Et tout ce fanatisme religieux
Militairement formé par d'anciens baasistes, encore eux
Cela est finalement dans ces pays
Où la pire calamité est l'anarchie
Comme quoi
Il y a toujours pire, ma foi
Comme aussi le RU 486 ( né en 1926 ) du professeur Baulieu
Cette mifegyne détestée par leur dieu
Par tous les catholiques fanatiques et tous les fascistes
Et pas simplement par des illuminés islamistes
Et partout dans le monde, des guerres civiles
Qui ne tuent jamais tous les imbéciles
RU 486, médicament pour avorter
Qui évite aux femmes de se charcuter
Et qui pour s'imposer
De nombreuses années, il lui fallut lutter
Médicament dont toutes les possibilités
Ne furent jamais exploitées
A cause de son utilisation abortive
Dont l'autorisation n'est jamais définitive
Cette hormone de la femme, progestérone
A l'humanité n'est pas si bonne
Cela fait de la surpopulation
Il faut donc l'avortement et la contraception
Et ne pas confondre aussi, l'orthogénie
Avec le fait d'enlever la vie
La vie ? quelle vie ?
Misère, pauvreté, souffrance
Mieux vaut ne pas naître, une évidence
Ou alors, naître en anarchie
Mais pour la plupart des gens, c'est l'utopie
Et c'est encore au Texas
Où à la bêtise, il y a plein d'as
Que sont les partisans
De cette monstruosité qu'est l'anti-avortement
La mafia de toute église
Toute église politique ou religieuse est une mafia
Une femme et ce toutes les huit minutes
Meurt d'un avortement clandestin, mais chut
Alors que si cela était vraiment légal
Aucune mortalité car cela serait banal !
La pauvreté d'un monde
Tous et toutes dans sa ronde
Des médicaments antibiotiques
Ovins, bovins, autres, humains
Comme une sarabande frénétique
Tout se déversant dans les rivières, et autres, c'est malin
Tout est dans tout
Le sage comme le fou
Parfois
Le fou est le sage
Le sage est le fou
La marchandise nous colonise
La technologie nous colonise
Nous en sommes l'idéalité
Nous en sommes l'autorité
Dans notre si hypocrite altérité
C'est comme pour l'indépendance
6 août 1962, une stance
La Jamaïque du rastafari
Est une musique hybride
Des célébrités qui en tiennent la bride
Ska, Jazz, rhythm and blues, calypso
Et l'herbe sacrée, voilà le reggae, et tout est beau
Dès 1930, la religion abrahamique rastafari
Mouvement de libération des colonies
Pour l'émancipation contre l'esclavage
Hélas, toute religion fait des ravages
Musique de résistance
Résistance de la musique
Au système oppressif contre les noirs
Babylone, il faudrait être poire
Quand le colon anglais menait tout à la trique !
Et puis, finalement
Une élite néocoloniale, décidément
Nouvelle bourgeoisie, la peau plus claire
Pour remplacer les anciens tortionnaires !
Un monde pauvre
Pauvre monde, pour riches et pauvres
Richesse de la pauvreté
Pauvreté de la richesse
Tout est vraiment à faire, tout est à inventer
Présentement, il n' y a rien à jalouser !
Pour le pauvre, aucune ou presque, vie sexuelle
Pour le riche, tout est prostitué, les séquelles
Comme les transports
En 1938, voilà la SNCF, cela aurait dû être gratuit
Pour l'avion, le bus, le métro, le tramway, le car, aussi
Et ce dans toute la France
Et dans le monde entier, sans outrecuidance
Sans aucun papier
Sans devoir en rien se justifier
Mais trains pour riches
Mais trains pour pauvres
Lignes supprimées, autocars
Lignes pas entretenues, délaissées, toujours du retard
Pour les pauvres, précaires, chômeurs
Pour les riches, TGV, même pas à l'heure
Le capital est radin
Le capital est mesquin
La religion, l'idéologie, l'autorité, la compétition
De la misère, de la guerre
Avec leurs bureaucrates et leurs technocrates
Un jour, la pauvreté, avec leurs têtes, jouera aux cartes
Tout est si finement interconnecté
Méthodes substitutives, alternatives, pour ne plus tuer
L'expérimentation animale, autre chose, pour nous soigner
Pourtant, nature, chasse, pêche, tradition
Pas mieux que la vivisection
Pour maigrir, une autre alimentation
Pas de régime, à long terme, c'est du bidon
Marcher beaucoup ou marche athlétique
Depuis 35 ans, c'est ma pratique
177 cm, 64000 grammes, 64 ans
Je ne suis pas encore sénescent
Donc, manger en arrivant vite à satiété
Bien apprécier ce qui est mangé
Cela dit, être gros ou ovale
Est comme un signe de réussite sociale pour le capital
Comme un portefeuille bien garni
Le capital contraire de la vie
Le capitalisme est obésogène
Le capitalisme est criminogène !

Patrice Faubert ( 2015 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l'invité sur " hiway.fr "

Todos los derechos pertenecen a su autor. Ha sido publicado en e-Stories.org a solicitud de Patrice Faubert.
Publicado en e-Stories.org el 07.06.2015.

 
 

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