Patrice Faubert

Canitie, l´inhumanité vieillit

Finalement
Les pulsions animales et humaines
Sont tout à fait les mêmes
Ainsi par rapport à l'alcool
En mangeant, l'animal absorbe aussi de l'éthanol
Et ainsi, des millions d'animaux boivent de l'alcool
Mais sans aucune vraie ivresse
Sinon, l'espèce serait en baisse
La mouche drosophile, le singe, le perroquet
Fruits, nectar, aliments, mais sans excès
De l'alcool, toujours un peu
Plantes, palmiers, c'est la nature, c'est mieux
Quand il y a saoulerie
C'est toujours un comportement acquis
La mouche que l'on saoule artificiellement
Le singe imitateur qui en devient dépendant
Mais chez tous les animaux
Donc aussi chez les humains, même réaction, c'est rigolo
Un psychotrope et de la désinhibition
A haute dose, problème moteur, de coordination
Puis en phase dernière, une profonde sédation
Mais, il y a le spécifique
Chez l'animal humain, ce qui est emblématique
Y a-t-il des éléphants autistes ?
Y a-t-il des rats autistes ?
L'autisme
Que ne peut guérir la technique psychanalytique
La psychanalyse, comme une idéologie dogmatique
Quand des mots savants sont crachés
Cachant ainsi tout ce qui est ignoré
Quand tout est sectaire
Quand tout est fragmentaire
Psychanalyse de la religion
Religion de la psychanalyse
Ainsi le documentaire
Mais il a été censuré, de ( née en 1967 ) Sophie Robert
" Le mur " contre la psychanalyse, contestataire
Certes, c'est déculpabilisant pour les mères
Et la méthode ABA qui pourrait plaire
Mais contre certaines maladies, tout reste à faire 
Et puis, la psychothérapie sartrienne existentielle
Fait de la stupidité du " libre  arbitre " une part vraiment trop belle !
Mais comme on l'entend souvent
Un peu partout, malheureusement
C'est dans mon ADN
Non, cela n'est justement pas dans l'ADN
Le codage nerveux est du codage social
Or, ce qui nous engramme, c'est le capital
Il suffirait d'être codé/engrammé différemment
Pour que naisse un autre comportement
Dans une société d'anarchie, où tout serait ainsi, autrement
Avec le droit d'être vraiment différent
Sans subir aucun jugement
Pour l'homme, la femme, l'enfant
La maladie
N'aurait plus aucune raison d'être
Il s'agirait d'être et non plus de paraître
Car, la seule raison d'être d'un être, c'est d'être
Comme c'est la propriété
Qui engendre le vol, la délinquance
Certes, cela semble une romance
Mais dans un monde sans la propriété
Dans un monde où tout serait partagé
Dans un monde où tout individu serait aimé
Donc, plus aucun vol, plus aucun délit ni crime
En quelque sorte, j'en suis le mime
Plus aucun acte délictueux, cela serait l'anarchie
Une autre conception de la vie
La disparition de toutes les maladies
Maladies physiques ou maladies mentales
Qui sont principalement enfantées par le capital
Par la compétition, par l'argent, par la comparaison
Stimulation de la compétition
Compétition de la stimulation
Toutes les sectes, toutes les croyances
En science, les arts, les religions, les idéologies, c'est l'évidence !
L'inhibition de l'action
L'action en inhibition
Matrice de toutes les maladies
Ce que nous faisons de toute vie
Dans le monde, 140 millions de malades alcooliques
Une substance à forte dose, maléfique
L'on nous dit
C'est pas moi qui le dit, pour la maladie alcoolique
Que c'est cinquante pour  cent, d'origine génétique
Et cinquante pour cent, pour l'environnement
Mais sans alcool dans l'environnement
L'on ferait comment ?
Pour la forme du visage
Sans être du tout un mage
Cela semble beaucoup plus évident !
Tout est profondément vulgaire
Dans la société mondiale réactionnaire
Ainsi, cette notion de vulgarisation
Alors qu'il s'agit simplement d'une diffusion
Vulgarisation
Qui vulgarise à la fois le lecteur
Qui vulgarise à la fois l'auteur
Cela en dit long sur la pauvreté intellectuelle
Dans la société spectaculaire marchande techno-industrielle
Quand la laideur sait se faire belle !
Et si l'on ne peut aimer
Que ce que l'on connaît, c'est mal barré
Car
Comme l'on ne connaît rien ni personne
Et bien, l'on ne peut aimer rien ni personne
Ou avec la prétendue connaissance de l'autre
Et souvent ce qui nous ressemble
C'est donc cela le conformisme
La fausse conscience qui se rassemble
Comme un seul pot de yaourt
Contient un milliard de probiotiques
L'activateur de croissance si technologique
Ainsi en France
Cela n'est plus une confidence
13 millions de personnes sont en surpoids
4 millions de personnes sont obèses, au-delà du surmoi
Autre poison, comme aussi le cuir
Le Bangladesh qui le fabrique
Le point de mire
Et les enfants, que les tanneries, niquent
Par des produits hautement toxiques
12 heures de travail par jour
Et aucune fenêtre sur cour
40 euros par mois, c'est pas lourd
Et les peaux jetées
Des déchets empoisonnés
En farine animale, c'est transformé
Des eaux bien contaminées
Puis c'est vendu en Europe
Dans les supermarchés, la pollution est interlope !
Comme aussi les 40 à 100 milliards
De dioxyde de carbone par an, il y en a marre
De la pollution politique
De la pollution climatique
De la pollution psychologique
De la pollution artistique
Toutes les odeurs naturelles détruites
Comme une éternelle odeur, de la frite
Plus de l'odeur corporelle
Au cagibi, la phéromone naturelle
Déodorants, mauvais parfums
Pollution olfactive, tout se tient
De quoi faire de la canitie
Des cheveux blancs, car l'inhumanité vieillit
Comme les circulaires dans l'administration
Pour décourager les pauvres, d'obtenir une allocation
Et donc, le mensonge comme formation !
La guerre de l'économie
L'économie de la guerre
Tout y encourage le suicide
Tout y encourage l'homicide
Tout y encourage le génocide
En France, en 2014
82 pour cent des demandes de l'asile politique
Dans une poubelle sans aucune polémique
Pourtant
Partout, les immigrés font gagner de l'argent
Aux pays qui les accueillent, c'est amusant
Et ce sont des femmes pour la majorité
Huit pour cent de gens très qualifiés
Nonobstant
Que nous sommes tous et toutes
Des immigrés venus d'une même route
C'est-à-dire de l'Afrique
Quand cela n'était pas encore partout, le fric
L'argent qui n'a pas d'odeur
Ou l'odeur de toutes les faveurs
L'odeur est une perception culturelle
Culture de l'odeur
L'odeur de la culture
Aimer ou ne pas aimer une odeur
Un apprentissage selon les lieux, temps, heures
Des récepteurs olfactifs dans le nez
Nez qui ne sert pas qu'à respirer
400 chez l'homme
2000 chez l'éléphant
L'odeur de notre temps
Où tout est profondément répugnant
La seule et unique loi de l'argent
Il faudrait être atteint d'anosmie politique
Des poubelles de toutes les cliques
La fragmentation des idées
Ne permet plus aucune unité
Et aucune vraie contestation globale ne peut se former
Ainsi, la tyrannie n'est plus contestée !
Et de plus, tous les gens que nous fréquentons
Par plaisir ou le plus souvent, par obligation
Qui croient nous connaître, c'est fou
Et ne nous connaissent pas du tout
Ainsi, le portrait qu'ils/elles font de nous
Forcément, nous ne y reconnaissons pas du tout
De ce fait, nous sommes des autres
De ce fait, de l'autre, personne n'est vraiment l'apôtre
Et comme le disait le poète
En fonction des uns, des unes, des autres
Ni tout à fait même, ni tout à fait autre !
 
 
Patrice Faubert ( 2015 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l'invité sur " hiway.fr "
 
 
 
 
 

Todos los derechos pertenecen a su autor. Ha sido publicado en e-Stories.org a solicitud de Patrice Faubert.
Publicado en e-Stories.org el 18.10.2015.

 
 

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