Patrice Faubert

Paraphysique de l´atimie

Ainsi
Le cerveau peut-être nourri
Rien qu'en observant, des autres, l'activité
Les mêmes neurones sont sollicités
Les mêmes régions du cerveau sont activées
Ainsi
Observer ou exécuter
Le cerveau ne peut le différencier
Ce sont les neurones miroirs
Assez facile à croire
Comme une ( MEG ) magnétoencéphalographie
Pour conformer tous les esprits
Régions sensori-motrices et visuelles
Du cerveau monde du tout pareil
Cela sert aussi
Pour la fabrique des champions
L'entraînement d'une autre façon
Hier, n'importe quel champion
Pour briller dans une internationale compétition
10.000 heures d'entraînement
De nos jours, c'est moins contraignant
Avec une synchronisation parfaite des automatismes
En d'autres domaines aussi, la musique du capitalisme
Toute une compétition délétère
Flot énergétique de la pensée réactionnaire !
Le corps du cerveau
Le cerveau du corps
Rien n'y est régalien
Car tout s'y tient
Cependant
Que toute classe sociale
Retrouve sa transcription
Dans une structuration mentale
Cependant
Que toute classe sociale
Trace toute une cérébralité gestuelle
Qui sur le physique, s'appareille
Et
Il y a toujours un ou une plus riche
Et
Il y a toujours un ou une plus pauvre
C'est là la seule vraie diversité du capital
Partout l'on entend son râle
Comme le naufrage du 3 octobre 2013
Île de Lampedusa, au large de la Sicile
366 migrants noyés, comme un collier qui s'enfile
En 15 ans, déjà 40.000 noyés
De l'humanité, de quoi désespérer
Des gens qui fuient les dictatures
Toutes les misères, toutes les tortures !
Et il faut le révéler
Même des tortionnaires parmi les réfugiés
Mais cela dit
Trop souvent on l'oublie
Le rideau de fer entre les deux Allemagnes
Entre donc la RFA et la RDA
N'a, si l'on peut dire
C'est à pleurer, pas à rire
N'a donc tué que 800 à 900 personnes
Environ 30 ans, mais toute comparaison est conne
Mais des noyés aux portes de l'Europe
C'est politiquement moins correct, pas top
Tout étant pourtant relié
Le capital s'y voit échouer
Comme pour la culture du pommier
Agriculture intensive, agriculture empoisonnée
De la vaporisation chimique
Manger le capital, manger chic
En 2011, pour le pommier, en moyenne
C'est fou comme notre nourriture est saine
35 traitements par an, 22 fongicides
9 insecticides, 2 herbicides
Régulateurs de charge, hormones végétales
Hormones d'accrochage, les procédés du capital
17 traitements par an, c'est moins
Seulement en quelque sorte, pour le raisin
Le capital des produits
Les produits du capital, bon appétit !
Rien n'y échappe, pas même et surtout le sexe
Où de ce fait, toute authenticité s'y vexe
Là aussi, il y a des archontes
Comme une hiérarchie qui compte
Il y eut aussi
Elle était amusante et jolie
Ilona Staller ( née en 1951 ) Cicciolina
Sorte d'adepte de feu Wilhelm Reich, version spectacularisée
Premiers seins nus à la télévision italienne
Femme espionne,  mannequin et politicienne
Du X au parlement
C'était un autre temps
Une Botticelli dévergondée
Qui devint finalement députée
Qui se laissait volontiers, par son public, tripoter
La téter, la sucer, moi le premier
Car du sexe, tant et tant d'obsédés
Experte en stratégie de la communication
La communication de la stratégie
De nos jours où tout est interdit
Et le cul toujours tabou, toujours maudit !
Et de plus, maintenant
Par la technologie, tout est envahi
Les diverses prothèses sont les nouveaux fruits
Performance de la technologie
La technologie de la performance
Pas seulement en sport
Le croire serait un tort
Cela dit
La plupart des athlètes professionnels, de nos jours
Par rapport à ceux du passé, passeraient leur tour
Ils et elles ne feraient pas le poids
Et encore bien des records sont d'autrefois
C'est que la différence, simplement
Se fait par les nouveaux équipements
Mais, la télévision retransmettait déjà
Les Jeux olympiques de 1936, voilà
Rien de nouveau, ou presque,  sous le soleil
Des rides en moins au tout pareil
C'est ainsi la flamme olympique
Brûlant en 1928 à Amsterdam, en première réplique
Puis en 1936, en torche et en relais
C'est à Berlin que les nazis l'ont fait
Rien de nouveau, ou presque,  sous le soleil
Des rides en moins au tout pareil !
Parfois, le capital est en avance
Parfois, le capital recule
C'est comme une cadence qui nous bascule
Et des guerres, des inégalités, comme seule danse
Le capital ne fait que de fausses confidences
Car tout y est du gâchis, tout y est de la démence
Nonobstant
Même pour y survivre, il y faut une licence
Interdiction d'y faire de la résistance
Le capital abhorre cette résilience
Ou alors
Ne pas s'écarter du décor
Révolte spectacularisée, révolte télévisée
De la révolte qui peut se récupérer
Cela doit rester du folklore, du cinéma
Un bruit de fond, un brouhaha
Cela doit rester de la littérature
Qui s'évapore au fur et à mesure
D'abord
Faire le grand ménage dans sa tête
Bien la fauberter pour être moins bête
D'une autre vie, ne pas faire la quête
Contre le capital, l'annihiler, comme seule requête !
 
Patrice Faubert ( 2016 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l'invité sur " hiway.fr "
 

Todos los derechos pertenecen a su autor. Ha sido publicado en e-Stories.org a solicitud de Patrice Faubert.
Publicado en e-Stories.org el 24.07.2016.

 
 

Comentarios de nuestros lectores (0)


Tu comentario

¡A nuestros autores y a e-Stories.org les gustaría saber tu opinión! ¡Pero por favor, te pedimos que comentes el relato corto o poema sin insultar personalmente a nuestros autores!

Por favor elige

Post anterior Post siguiente

Más de esta categoría "Política & Sociedad" (Poemas en francés)

Otras obras de Patrice Faubert

¿Le ha gustado este artículo? Entonces eche un vistazo a los siguientes:

On achève bien les chevaux - Patrice Faubert (Vida)
A new day - Adalbert Nagele (Cotidiano)