Selon le poème « Heimliche Liebe » du troubadour
Walther von der Vogelweide (1170-1230),
transcrit du médiéval haut allemand
Si tu m’aime, je ne sais pas,
quoi qu’il en soit, je t’aime,
mais tu évites voir à moi,
cela me donne de peine.
C’est une lourde croix pour moi,
et tu pourrais t’en abstenir.
Je ne peux pas supporter
un tel amour sans souffrir.
M’aide, je suis beaucoup chargé.
Si ce n’est que pour timidité
que tu ne lèves pas le yeux
pour voir à mon visage
y tu ça fais sans hauteur,
je prends comme signe de faveur,
si tu baisses sur mon pied la vue:
Cela soit ton salut.
Quand je regarde toutes les femmes
qui me plaisent aussi,
je peux dire sans outrance
tu es ma femme choisi.
Ils sont nobles et riches
mais aussi pimbêches,
quelques d’eux sont peut-être pas mal,
mais tu es sans tache.
Ma femme aimée réfléchis,
si nous sommes plus que des amis.
L’amour est imparfait,
si il n’est pas répondu.
Il n’est pas bon d’une côté,
doit être en commun
y embrasser les cœurs des deux.