Patrice Faubert

Paraphysique de martyrologie

Le capitalisme
C'est un permanent cataclysme
C'est de la guerre, c'est la guerre
Et ce tous les jours
C'est le rythme économique
Qui bafoue le rythme biologique
C'est 14/18, 39/45, toutes les guerres
Des guerres, le capital est l'apôtre
Ainsi
Est édifiant le tableau que voici :
Cause des décès en 2013, dans le monde
C'est une réalité, que personne ne me gronde
Maladies cardiaques
8 139 900
Accidents vasculaires cérébraux
6 446 900
Maladies pulmonaires obstructions chroniques
2 931 200
Pneumonies
2 652 600
Maladies d'Alzheimer
1 655 100
Cancer du poumon
1 639 600
Accidents de la route
1 395 800
Sida
1 341 000
Diabète
1 299 400
Tuberculose
1 290 300
Sans compter d'autres maladies
Et aussi les suicides, jamais de pénurie
En 2012, 804 000 suicides
Dans le monde, réalité si lucide
Et aussi les accidents mortels au travail
Ou des maladies inhérentes au travail
Et c'est chaque année dans le monde
2,200 millions de mortes et de morts
Le capital toujours plus fort
Qui de toutes les aberrations, nous inonde !
Et en France
Le moustique tigre ( Aedes albopictus )
Encore plus malin que le tigre ( Panthera tigris )
Car il est encore et toujours présent
Comme déjà dans vingt départements
Et donc dengue et chikungunya
Avec les transports, tout se déplace, voilà
C'est le système de la modernisation
La modernisation du système
Pour mieux le continuer
Pour mieux l'affiner
Mais un simple moustique peut le perturber
C'est vraiment un tigre de papier
Toutes les informations télévisées
Tout ce que le capital peut chier
Et aussi de la radio, il faut les boycotter
La critique, ailleurs, il faut la chercher !
Maintenant tout est moisi
Maintenant tout est pourri
Football, arts, sport, science, politique
Partout où est le fric
Tout est prostitué
Tout est stipendié
Plus belle la vie
Poubelle la vie
Et par rapport à nos jours
Hier, la politique était troubadour
C'est dire qu'on y étouffe comme dans un four
A côté, feu ( 1904 - 1944 ) Jean Zay
Qui ministre, réforma l'éducation nationale
Plus honnête et sincère, il paraît
Ce qui en devient paranormal
Pour une culture populaire
Et une heure de sport hebdomadaire
Activités et loisirs dirigés
Travaux pratiques, pourtant, retard avancé
L'école libertaire était déjà bien plus éclairée
Car surtout sans aucune autorité
A chacun et chacune, selon les affinités
Certes, il fit beaucoup pour la bibliothèque
Sans argent, bibliobus pour se remplir la tête
En réponse au festival fasciste
1939, le festival de Cannes, plus progressiste
Le CNRS, c'est encore lui
Mais, l'on est encore très loin de l'anarchie
Finalement
Il fut assassiné par la milice
Qui fut du pétainisme, le vice !
Parmi les intellectuels d'élevage
Quelques cas volages
Ainsi, Jean Salem ( né en 1952 ) érudit et philosophe
Fils de feu ( 1921 - 2013 ) Henri Alleg, autre strophe
Alleg qui fut torturé en Algérie
C'était " La question " qu'on lui fit
Mais pas seulement à lui
Car l'on torturait en série
Donc, ce Jean Salem
C'est pas que je l'aime
Prédit, guerre, fascisme, révolution
Pour l'humanité comme absolution
Ou un mélange des trois
Moi aussi, un peu, je le crois
Mais pour la révolution, c'est quoi ?
Ou alors, de tout cela, nous y sommes déjà !
Il faudrait pouvoir déféquer
Tous temps, toutes atrocités
Avec nos sept à huit mètres des intestins
En effet, cela n'est pas rien
Dont seul le dernier mètre d'intestin
De notre caca est plus ou moins plein
Et dont les deux tiers
Sont du système immunitaire
En retard est notre modernité
Car le mieux pour déféquer
Serait de s'accroupir
Et au mal installé, de réagir
Avec un tabouret sous les pieds !
Mais après tout
C'est tout à fait fou
Il y a environ, dans notre univers
Dix mille milliards de milliards d'étoiles
Ailleurs, des compléments ou des contraires
Tout peut s'y concevoir, l'imaginaire
Tout peut s'y boire, s'y croire
L'anarchie s'y vit peut-être déjà
Où c'est le contraire qui ne peut se concevoir, c'est cela !
Partout, l'architecture de la tyrannie
La tyrannie de l'architecture
Les constructions de la tyrannie
La tyrannie de toutes les constructions
L'architecture des dictatures diverses
La dictature de l'architecture, aucune controverse
Des monuments, hôtels, immeubles, musées, maisons
Pas de hasard, tout d'être, à sa raison
Comme en 1950 à Cuba
Où cela était le paradis de toute mafia
Prostitution, drogue, sexe, blanchiment d'argent, jeux
Mafia italo-américaine, italiens et américains, encore eux
Et toujours le régime policier et militaire
Pour pouvoir faire des affaires
Comme en un temps avec la prohibition de l'alcool
Quand en pleine interdiction, la mafia rigole
Et des cadavres dans les rues
Qui se rebelle, le militaire le tue
Cuba fut un laboratoire
De l'étatisme à venir, en attendant, pour voir
Comme une colonie américaine
Et tout un peuple en déveine
Mafieux de certains pays
Stars du cinéma, pour étouffer les cris
Compagnies pétrolières américaines
Pour dévaliser le peuple, jamais elles ne traînent
Bordel pour les riches nord-américains
En 1958, pour les capitalistes, 100.000 putains
Sur catalogue, à commander par téléphone
Puis vint le castrisme que personne ne sonne
La nationalisation, la santé et la réforme agraire
Sabotage américain, la guerre
Blocus, invasion, divers attentats
Pour tenter de reprendre Cuba
D'une structure l'autre, toujours l'Etat !
Comme aussi grâce au pétrole
Du bédouin qui devint une idole
E.A.U Emirats arabes unis
En 1971, de feu ( 1918 - 2004 ) le cheikh Zayed
Quand le protectorat anglais cède
La fédération du pognon uni
Sur l'exploitation, la mort, tout se construisit
Sans le Bahreïn et le Qatar
Qui firent bande à part
Modèle occidental en version luxueuse
Sous-prolétariat surexploité, gueux et gueuses
Abou Dabi, Dubaï, acier, béton, fer
Le tout artificiel à ciel ouvert
Exploitation mortifère de la main d'oeuvre étrangère
Un parlement des tribus
Qui du monde, a pignon sur rue
Le sable qui devient de l'or
Des compagnies pétrolières, un port
Une internationale des actionnaires
Sans patrie sont les milliardaires
Et même le plus austère désert
De ce que la géologie ne peut pas faire
Aussi rapidement, que l'argent du pétrolifère
D'une façon l'autre, c'est partout pareil
Le martyrologe de l'argent soleil
De tous les temps, de toutes les époques
De tous les régimes, de toutes les vies, l'argent se moque
Argent sans vie, vie de l'argent
Des guerres, des misères, sont ses enfants !
 

Patrice Faubert ( 2015 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l'invité sur " hiway.fr "
 

Todos los derechos pertenecen a su autor. Ha sido publicado en e-Stories.org a solicitud de Patrice Faubert.
Publicado en e-Stories.org el 02.06.2015.

 
 

Comentarios de nuestros lectores (0)


Tu comentario

¡A nuestros autores y a e-Stories.org les gustaría saber tu opinión! ¡Pero por favor, te pedimos que comentes el relato corto o poema sin insultar personalmente a nuestros autores!

Por favor elige

Post anterior Post siguiente

Más de esta categoría "Política & Sociedad" (Poemas en francés)

Otras obras de Patrice Faubert

¿Le ha gustado este artículo? Entonces eche un vistazo a los siguientes:

Paraphysique de l'énamouré disruptif - Patrice Faubert (Política & Sociedad)
RENAISSANCE - Mani Junio (General)