Patrice Faubert

Paraphysique de l'Etat d'urgence

Après les bureaucrates
Voici maintenant les pirocrates
Tout un assortiment de farces et attrapes
Et voici Bacillus F
Pour que le pirocrate vive plus longtemps
Au service des déments sont surtout, les savants
Et depuis des années
Dans les mers, océans, du plastique déversé
Des millions de tonnes, de l'eau plastifiée
Mais s'il veut perdurer
Le capital sera obligé de s'arrêter
Il devra s'écologiser pour ne pas se suicider
D'une terreur l'autre, la fin de l'humanité
Comme déjà la mangrove, dont la moitié
Et ce au cours des trente dernières années
De la nature encore volatilisée
D'une société mondiale grandement nucléarisée
Avec des accidents secrètement dissimulés
Au Mexique, cela vient d'arriver
C'est pour Béhémoth l'apothéose
De la bêtise humaine sans aucune pause
L'espèce humaine n'est pas intelligente
L'espèce humaine est un processus mémorisant, compréhension lente
Et par exemple, cela a été
L'introduction du silure
Ce poisson à la vie dure
Dans les années 1970, pour la pêche sportive
Passer son temps de façon festive
2m50 de long, 120 kg, eau douce
Des frayeurs et de la frousse
La bête peut vivre 50 ans
Pour s'amuser, le pêcheur en est dépendant
Rhône, Loire, Garonne, Seine
Rivières d'Europe, pourtant sans aucune gêne
Ce poisson s'adapte à la pollution
Une poubelle à nageoires en évolution
Au Portugal, au Brésil
Pour l'origine, via le Danube, dont c'est le fil
La plupart du temps, pêché et relâché
Sa nocivité n'étant pas prouvée
Pigeons, petits mammifères
Une partie de son régime alimentaire
Ce véritable tigre des rivières
Une énigme est son savoir-faire !
Pour tout ce qui est récréatif
L'être humain est très inventif
Quitte à chambouler la nature
En faire une poubelle et de l'ordure
Tout en devient une banque
Tout en devient un manque
Et à propos de la banque
Pour l'or, l'argent, encore la planque
C'est encore chez ma tante
Le mont-de-piété, qu'il pleuve, qu'il vente
Qui fait le moins sa rente
Ce crédit municipal, le moins voleur
Pour les pauvres, un petit bonheur
De l'origine
Pour contrer la rapine
Lutter contre les usuriers
Objets engagés, vins de qualité
Que l'on peut éventuellement récupérer
50 à 60 pour cent
De la valeur aux enchères, certes, c'est désolant
Mais si toutes les banques sont réactionnaires
Le Crédit Municipal est le moins gangster !
De nos jours
Tout est contre et tout est pour
Mais finalement, même le contre est pour
L'on ne parle ainsi plus de rentabilité
Sans doute un mot trop connoté
Mais il faut de la performance améliorée
Le travail de la performance
La performance du travail
Du sport à l'entreprise, tout est finance
Chair à profit ou chair à canon, plus aucune faille
Le capital ne néglige aucun détail !
Et maintenant
Avec un terrorisme religieux dément
Voici l'Etat d'urgence
De l'Etat policier en permanence
Ce qui est finalement sa vocation
Contre cela, à quand une manifestation
C'est un peu comme une religion
Pour terroriser les populations
Le fanatisme religieux, pour tout Etat, une bénédiction
Et tout Etat est fasciste
Et tout Etat est terroriste
Douaniers, policiers, militaires
Tous les autoritaires tortionnaires
Qui ont tous les droits, peuvent tout faire
La population ayant le droit de se taire
Déjà en des temps ordinaires
Alors, encore plus, dans une période réactionnaire
Et tant pis pour les bavures
C'est de ce temps, l'exacte mesure
Attention
Un président va parler
De sa répugnance, nous polluer
Un fasciste même pas social
Pour plaire à la réaction, il se donne du mal
La trahison permanente est un métier
Et tout président en vaut un autre
Pirocrate, bureaucrate, comme n'importe quel autre
Le terrorisme d'Etat
Au quotidien, dans tous les débats
Services secrets, infiltrations stratégiques
De l'alliance contre nature, et là, pas de péril islamique
Quand cela sert un objectif politique
Et le tyran religieux pour remplacer le tyran laïque
De l'ingérence en Afghanistan, Irak, Syrie
Europe et Etats-Unis en récoltent l'usufruit !
En France, l'armée recrute
Que le jeune guerrier débute
Tuer l'ennemi, marquer un but
Il est plus que temps que les mentalités mutent
Un peu comme l'Histoire
Celle des vainqueurs qui se font donc voir
L'Histoire de la bourgeoisie
Et des fractions rivales des bourgeoisies
Et aussi de tous les compartiments de la bourgeoisie
Les arts, la science, le divertissement, le sport, la technologie
Le travail, l'humour, le sport, le travail, l'industrie
La mémoire des vainqueurs
Donc des pires, la mémoire des menteurs
Jamais ou rarement la mémoire des vaincus
Qui forcément est une mémoire qui n'existe plus
Et il n'y a plus de peuple
Car le peuple est révolutionnaire ou n'est pas
Celui de 1848, de 1871, de 1936, en France
Celui des anarchistes espagnols de 1936 en Espagne
Le peuple est un volcan en éruption
Il n'est rien quand il est en soumission
Ou alors c'est le peuple mouton de la bourgeoisie
La bourgeoisie du peuple
Hélas, le peuple n'est plus un volcan redouté
Comme la cinquantaine en éruption chaque année
Et si certains se mettaient en colère, au travail
Fin de l'humanité, aïe, aïe
Le peuple
N'est plus que le grand nombre
Fatalité séparatrice dans laquelle il sombre
Plus ou peu d'indice d'explosivité
Et par la réaction, c'est le plus souvent récupéré !
L'égalité n'est pas la similarité
La similarité n'est pas l'égalité
Ne plus avoir aucune nationalité
L'absolue égalité pour l'absolue diversité
Et c'est feu ( 1879 - 1955 ) Albert Einstein, ce plus que savant
Qui rendit, à l'âge de seize ans, son passeport allemand
Il se voulait apatride
Car toute nationalité est putride
Comme aussi toute religion, toute idéologie
C'est cela qui fait tous les conflits
Et voici Daesh et sa richesse pécuniaire phénoménale
Dix millions de dollars par jour, argent sale
Trafic du pétrole via la Turquie
Et cela se retrouve dans les réservoirs de nos voitures
La vérité a la  dent dure
TOUT collabore à TOUT, plus rien n'est pur
Comme à Karachi
20 millions de gens, c'est ainsi
30.000 prostituées, pour soixante euros par mois
En Europe, pour cela, aucun émoi
Et des millions de toxicomanes toujours au Pakistan
Toute l'héroïne s'y fabrique, y transite, pas étonnant
Le monde y fait son marché
Le capitalisme est sans aucune culpabilité
Psychopathe de toute immoralité
C'est l'exploitation sexuelle des enfants
Viols, pédophilie, des séropositifs à quarante pour cent
De la prison, la torture, des coups du fouet
De la grande misère, de petits méfaits
Et là, c'est une République islamique
Une gauche de la dictature islamique
Finalement, le fascisme dans ses diverses mimiques
Chaque pays avec sa tyrannie spécifique
Moi, toi, lui, ils, elles, eux, dans cette dynamique
Nous y participons, beaucoup ou peu
Le moins possible, c'est toujours mieux
Car le monde entier dans son intégralité
Est une seule et même entité
Tout s'y embrasse sur la bouche
Tout y copule dans la même couche
Comme la pneumoconiose
Le charbon en est une cause
Cette fois ce sont les prolétaires chinois
Des centaines de milliers de morts en font foi
Millions de travailleurs, et une courte pause
La planète Terre
Comme un camp de rétention
Comme un camp d'exploitation
Comme un camp de concentration
Comme un camp d'extermination !
 
 

Patrice Faubert ( 2015 ) puète, peuète,pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l'invité sur " hiway.fr "
 
 

Todos los derechos pertenecen a su autor. Ha sido publicado en e-Stories.org a solicitud de Patrice Faubert.
Publicado en e-Stories.org el 25.11.2015.

 
 

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