Emmanuel Ramos
Comme tu passes la porte
Comme tu passes la porte
Emmitouflée dans nos chagrins
Parée de nos années mortes
Parée au lendemain
Mes yeux traînassent sur ta nuque
Ce bout d'Eden qui était mien
Ce bout de toi qui s'éloigne
Ces bouts de nous sont déjà loin
Comme tu passes la porte
Filent nos sentiments anciens
Je n'ai pas vu venir
Je n'ai pas vu
Je n'ai pas su ...
Enfin, je crois
Des histoires fortes
Amours fragiles
Et la fragilité l'emporte
Sur la ferveur de nos idyles
La lancinante usure
Des âmes qui résonnent
Lancées contre des murs
Nos obsolètes Icônes
Je n'ai pas vu venir
Je n'ai pas vu
Je n'ai pas su ...
Enfin, je crois
Elle bon dos la routine
La route que nous rêvions
La roue tourne, se dandine
A nos désillusions
Danse lassitude
Désenchante et érode
Danse sur l'habitude
Et sur nos ecchymoses
Je n'ai pas vu venir
Je n'ai pas vu
Je n'ai pas su ...
Enfin, je crois
Comme tu passes la porte
Un rien titubante de chagrin
Courbée par nos années mortes
Un brin soucieuse du lendemain
Tes yeux s'accrochent à l'horizon
Ce bout d'Eden qui sera tien
Cette boue de moi dont tu t'éloignes
Ces bouts de nous sont déjà loin
Comme tu passes la porte
Filent nos sentiments anciens
Je n'ai pas vu venir
Je n'ai pas vu
Je n'ai pas su ...
Enfin, je crois
Mais je te vois
Partir
R.Emmanuel
Todos los derechos pertenecen a su autor. Ha sido publicado en e-Stories.org a solicitud de Emmanuel Ramos.
Publicado en e-Stories.org el 26.02.2017.