Patrice Faubert

Métonymie d'algolagnie mondialisée

Et pour toute personne
Comme le réveil qui sonne
Première humiliation de la journée
Car, en reflet de la présente société
De notre premier jour
De notre dernier jour
Les autorités de la société
La société des autorités
Du naître, il faut en chier
Les propriétés de la misère
Et où tout peut rimer
Des verbes pour l'illustrer
Bastonner, cravacher, fouetter
Satoner, savater, tataner
Baffer, gifler, claquer, castagner
Latter, talocher, tamponner, tanner
Tarter, torgnoler, allonger, asséner
Attraper, aligner, balancer, flanquer
Lancer, retourner, foutre/ficher, secouer
Calotter, rosser, corriger, beigner
Frapper, fesser, maltraiter, torturer
Métonymie
De projectiles verbaux
De la violence physique
Avec tout un renoncement
Aux acquis sociaux
Pour les réactionnaires
Pour les fascistes libéraux
Pour les nationalistes
Et selon les courants, c'est dans l'air
Pour qui, toute revendication, c'est du gros mot
Pour toutes les misères, seulement, du manque de pot !
L'économie devenue folle
Cela serait donc juste du manque de bol
Les riches qui s'en fichent
Après moi le déluge, dans leurs niches
Comme aussi, Coca-Cola
Du plastique et encore du plastique
Chaque jour
Le plastique nous fait sa cour
Coca-Cola
Des millions et des millions de bouteilles
Qui sont donc produites chaque jour
Avec des décharges pour les brûler
Comme en Afrique, des montagnes accumulées
Poumons salis et fatigués
Des cerveaux abîmés, au tout mondialisé
De la difficulté à respirer
Air complètement pollué
Le verre nettoyé et réutilisé
Trop bien et pas assez de rentabilité
Coca-Cola
Deux cent mille bouteilles à usage unique
Et par minute, il y a comme un hic
Trois millions de tonnes de plastique
Et par année, en seuil critique
De tout un désastre écologique
Et pas, hélas, seulement, Coca-Cola, via USA
Mais tant d'autres choses plastifiées
De la société des autorités et identités plastifiées
Et donc tant et tant d'autres pollueurs
Tous pays, toutes les couleurs
Le profit de l'économie
L'économie jamais sans profit !
Et dans nos vies séquestrées
Et des autres, la fragmentation elle-même séparée
Nous nous évadons
Mais nous sommes toujours repris
C'est le numéro 6, John Drake, c'est le prisonnier
Au jour sans fin, nous sommes abonnés
De toute une vindicte comme castrée
Toutes les munitions
De toutes les diverses monitions
Les bourgeoisies en mondiovision
Réception, diffusion, appropriation
Réception, compréhension, récupération
Comme seule possible éducation
Comme seule possible organisation
De toute une organisation étatisée de l'exploitation
Alors que les gens
Pourraient vaquer et s'orchestrer
Pour les vrais besoins de la cité
Là où, ils et elles vivent et sont nés
Et ce, sans aucun gouvernement
Sans aucune police, sans aucune armée
Avec la disparition de l'autorité
Et plus d'excisions ou de féminicides
Et plus de conjugicide
Et plus d'infanticide
Et plus d'uxoricide
De misandrie, de misogynie
Dès le berceau comme un édit
Apprendre autrement, tout simplement
Pour apprendre à se comporter différemment !
 
Patrice Faubert ( 2022 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l'invité sur ( http://www.hiway-glk.fr/ )

Todos los derechos pertenecen a su autor. Ha sido publicado en e-Stories.org a solicitud de Patrice Faubert.
Publicado en e-Stories.org el 10.09.2022.

 
 

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