Patrice Faubert
Viol légal, viol illégal
Allo ?
Le 36.01
Car 3601 produits chimiques présents dans notre corps
Matériaux en contact avec les aliments, encore
Les emballages, les ustensiles de cuisine
Composés organiques volatils, tout nous y débine
Polluants éternels, bisphénols, phtalates, métaux lourds
Pesticides, mais nous en sommes le muet et le sourd
Mais tout sujet
A déjà été rabâché
Par des historiens
Par des historiennes
Pas un seul cheveu n'y a échappé
De quoi se décourager
Le moindre fait du passé
A son historien spécialisé
A son historienne très calée
Et il y a eu tellement
De divers écrits, de divers romans
Avec aussi tout ce qui s'est perdu, sans compter
Avec tout ce qui fut brûlé, de quoi paniquer
Et c'est forcé
L'on ne fait que réécrire
L'on ne fait que redire
L'on ne fait que refaire
L'on ne fait que redéfaire
L'on ne fait que relire
Et même, en musique ou en peinture
Ce que d'autres ont fait avant nous
Ce que d'autres referont après nous
Ce que d'autres font en ce moment
Comme un bus archi-complet
De tout ce qui fut, de tout ce qui est
Et de tout ce qui sera, en effet
Moi, j'écris dans le vide
Refusant tout réseau, j'en suis le bide
C'est plus une thérapeutique quantique personnelle
Que l'impossible propédeutique péronnelle
Mais avec tant de livres
Qui disent à peu près les mêmes choses
Mais avec tant de faits
Qui sont à peu près les mêmes faits !
Et puis, il faut bien occuper son temps
Sinon, l'on s'ennuierait tout le temps
Ou à rester à méditer sur son lit
Et qui le pourrait en permanent ?
Sauf par obligation de maladie !
Donc
Sport, internet, travail, écriture, du divertissement
Il faut bien passer son temps
La vie c'est un peu comme à l'armée
Mais pourtant, l'on a rien signé
L'on ne s'y est pas engagé
Mais d'une naissance imposée
De force, tout le monde, enrôlé
Quand le temps économique
N'étant pas le temps biologique
Nous en sommes le militarisé
Et voilà encore des formules
Qui ne me feront point d'émules
Mais, nonobstant, je m'y entête, têtu comme la mule
Tant de vies fichues
Et toutes le sont, sous le capital, qui mue
La vie ne vaut pas la peine d'être vécue
Mais oui, Camus, l'on s'y habitue
Pas de sexe
Quand on aime le sexe
Mais avec des affinités en contexte
Sinon, autant se masturber, c'est moins bête
Que des relations sexuelles artificielles et donc tarifées
Où c'est forcément du violé
Au fond, c'est du viol légalisé
Viol légal, viol illégal, vol légal, vol illégal
Crime légal, crime illégal, guerre légale, guerre illégale
Le juge Capital en fait son régal !
Il faudrait un monde sans argent
Pour que tout y devienne épanouissant
Quand la bouffe pour les pauvres est dégueulasse
Quand le logement pour les pauvres est schlass
Tout devenant de plus en plus dégueulasse
Tout devenant de plus en plus schlass !
Allo ?
SOS Amitié, pour le chanteur H.F Thiéfaine, le paraphraser
Allo ?
SOS Sexe
Allo ?
SOS Bouffe
Allo ?
SOS Logement
Allo ?
SOS Perdition
Allo ?
SOS Solitude
Allo ? Allo ? Allo ? Allo ? Allo ? Allo ?
Il y aura de plus en plus de suicides réussis
Il y aura de plus en plus de tentatives de suicides
L'on se doute pourquoi, c'est si limpide
Personne
N'ose même s'en étonner
Et encore moins s'en offusquer
Ou dans le bénévolat, s'oublier
Le pire que soi, pouvant nous sauver
De ses petits malheurs, plus le temps de s'occuper
Comme un barrage, que l'on veut s'édifier
Mais dégâts collatéraux ne pouvant s'éviter
Ainsi, du barrage d'Assouan, 1960/1970
Qui mobilisa 36000 ouvriers et ingénieurs
Avec tous les ouvriers décédés et tout son inhérent
Avec toutes les personnes déplacées et son conséquent
Avec toute une archéologie à jamais inondée
Déjà, l'hydroélectricité et tout son industrialisé
Et pour la facture, des pays qui se sont désistés
Nasser et Khrouchtchev durent s'en dépatouiller
Sans compter toutes les magouilles ignorées
Car à l'origine beaucoup de pays impliqués
Tout s'y annonçait dans la technologie industrialisée à outrance
De maillon en maillon et sur une même fréquence !
Patrice Faubert ( 2024 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ )
Todos los derechos pertenecen a su autor. Ha sido publicado en e-Stories.org a solicitud de Patrice Faubert.
Publicado en e-Stories.org el 25.10.2024.